Voir un psy

Les raisons d’aller consulter sont très diverses et propres à chacun : il y a avant tout une personne en souffrance, avec ses interrogations, son histoire propre, ses désirs et qui mérite d’être entendue et de mieux vivre sa vie.
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Tout le monde, à un moment donné de sa vie, peut traverser une période difficile et ne plus parvenir à voir comment en sortir. Pourquoi alors faudrait-il y faire face seul ? Ou laisser le temps agir ? En effet, cela produit souvent l’effet inverse, les douleurs s’enracinent et ce qui n’était que simple appréhension peut devenir une forte source d’angoisses. Faire la démarche d’aller rencontrer un psychologue est souvent la première étape vers un aller mieux. Déjà car c’est simplement s’octroyer du temps pour soi-même et s’offrir un espace hors du quotidien, du contexte et du temps, qui ne sera réservé qu’à soi. Les amis ou la famille, aussi attentionnés qu’ils soient, ne peuvent pas toujours tout entendre ou permettre de tout dire. Le psychologue, en proposant une écoute neutre et bienveillante, va aider à ce qu’une autre parole se libère, notamment du fait de cette absence de jugement et de liens avec votre contexte de vie. Progressivement, en proposant son soutien et en veillant à respecter le rythme de chacun, le psychologue aide à mettre en mot ce qui ne peut pas ou n’a pu se dire, aide à faire des liens entre votre histoire et vos soucis actuels, permet de retrouver du sens à un comportement, un ressenti ou une situation. Et c’est avec ce sens retrouvé qu’alors les symptômes peuvent disparaitre, les conflits cesser et la vie reprendre son chemin, au plus près de nos désirs.

Les motifs de consultation sont propres à chacun : un questionnement,  une difficulté ou une souffrance ne peuvent être entendus de façon globale ou catégorielle, en ne prenant pas en considération la singularité de chaque individu. En effet, un même symptôme, chez deux personnes différentes, n’aura pas la même signification et ne pourra être abordé et traité de manière similaire.

Je propose ainsi un travail qui se veut au plus près de la personne, s’appuyant sur son contexte de vie et  son histoire, considérant chaque symptôme ou difficulté comme l’expression d’une souffrance singulière, ayant une signification propre à chacun.

Pour citer quelques exemples de motifs de consultation évoqués lors des premiers entretiens :
– Mal-être, perte de confiance en soi, inhibition, isolement
– Stress, angoisse, attaques de panique
– Conflits conjugaux ou familiaux
– Souffrances ou échecs au travail, burn-out
– Harcèlement
– Addictions avec ou sans produits (drogues, comportementales, etc.)
– Tristesse, dépression
– Symptômes phobiques, troubles obsessionnels compulsifs
– Troubles affectifs, relationnels, sexuels
– Etc.

Il arrive aussi qu’un évènement douloureux ou traumatique vienne rompre un équilibre de vie et puisse alors amener à rencontrer un psychologue :
– Séparation
– Perte d’emploi
– Deuil
– Traumatisme
– Apparition d’une maladie
– Etc.

Souvent associée au terme de « crise », l’adolescence est avant tout une période de vie très dynamique, riche d’évènements et de nouvelles expériences.

Cependant, et c’est ici que l’on retrouve le terme de « crise », l’adolescence augure de multiples transformations et étapes à franchir, et peut ainsi mettre à mal les équilibres établis précédemment : l’avènement de la puberté, l’entrée au collège ou au lycée, les premières relations amoureuses, les questionnements existentiels, etc. imposent en effet  à chaque adolescent une réorganisation de son mode de fonctionnement, de ses liens aux autres, de sa façon d’être au monde.  

De part cette multiplicité de choix à faire et de toutes ces transformations, il n’est alors pas rare que, sans solution ou face à trop d’impasses, des difficultés puissent apparaitre et des équilibres se rompre.

Si certains troubles, symptômes ou questionnements sont temporaires et sans gravité, d’autres peuvent au contraire venir majorer les angoisses et entraver de façon durable ce passage de l’adolescence à l’âge adulte.

Aller consulter un psychologue peut alors aider à mettre des mots sur ces changements, questionnements et ressentis ; et ainsi permettre d’envisager des solutions qui ne soient pas d’ordre pathologique, d’éviter que les symptômes ne perdurent, que les liens ne soient trop mis à mal, etc.

Pour citer quelques exemples de motifs pouvant amener un adolescent à rencontrer un psychologue :
– Difficultés scolaires : chute brutale des résultats, décrochage, phobie scolaire, difficultés d’orientation
– Troubles du comportement : conduites à risque, violence, scarifications, conflits familiaux, consommation de drogues, usage excessif des jeux vidéo/écrans, etc.
– Inhibition, isolement, désinvestissement
– Troubles des conduites alimentaires (anorexie/boulimie), troubles obsessionnels compulsifs, symptômes phobiques
– Idées noires ou suicidaires, dépression, tentative de suicide
– Etc.

Le premier entretien est un temps de rencontre et d’échange où la parole s’exprime librement. Guidé et soutenu par le psychologue, ce dernier vous invite à évoquer les motifs de votre démarche, vos attentes, vos souffrances, vos questionnements, etc.  Dans un cadre neutre et bienveillant, le psychologue vous aide ainsi à formuler votre demande et à mettre en parole les maux qui vous préoccupent.

Le temps du premier entretien est aussi un moment de réflexion commune autour du travail qui pourra se mettre en place par la suite.

Parfois un deuxième, voire un troisième temps d’échange pourront être nécessaires avant de parvenir à définir le cadre qui sera le plus adapté à la prise en charge des difficultés évoquées. Soit parce que la situation est complexe et a besoin d’être affinée, soit parce qu’il peut être important de se laisser un peu plus de temps afin de s’assurer de la pertinence d’un travail ensemble ou si une orientation vers un autre professionnel parait plus pertinente pour répondre aux difficultés mises en perspective. 

C’est aussi au cours du premier entretien que pourront être évoquées les questions concernant les modalités de suivi, la régularité des séances, les absences, etc.

Le psychologue      

Un psychologue est un professionnel spécifiquement formé à l’écoute des sujets qu’il reçoit et rencontre et qui garantit ainsi des qualités d’écoute et de thérapie.  Spécialiste des comportements humains et des mécanismes de la pensée, il possède une connaissance approfondie des fonctionnements et dysfonctionnements du psychisme.

Le titre de « psychologue » est protégé par l’État et s’acquiert après l’obtention d’une licence et d’un master de psychologie, soit 5 années de formation universitaire. Il doit être enregistré auprès des Agences Régionales de Santé de son lieu d’exercice ; ces dernières contrôlent la validité de son diplôme et lui attribuent un numéro ADELI.

Par contre, n’étant pas médecin, il n’effectue aucune prescription et ne peut émettre de feuille de soins. Ses consultations, thérapies et bilans ne font pas à l’heure actuelle l’objet de remboursement. Mais certaines mutuelles proposent des prises en charge.

Notons que de plein droit, le psychologue clinicien et le psychiatre peuvent se dire respectivement: Psychologue-psychothérapeute ou Psychiatre-psychothérapeute (Décret du 7 mai 2012).

Le psychiatre

Le psychiatre est un médecin qui, après un cursus général d’environ six ans, s’est spécialisé dans les troubles psychiatriques.. Le titre et l’exercice sont protégés par l’État et régulés par l’Ordre des Médecins.

Le psychiatre est le seul « psy » à pouvoir prescrire un traitement lorsque cela s’avère nécessaire (antidépresseur, anxiolytique, psychotropes divers) et décider ou non d’hospitalisations.

Il peut faire usage de psychothérapies, mais il n’y est pas obligatoirement formé.

Le psychothérapeute 

Cette dénomination est la moins claire du fait qu’il n’y ait pas de diplôme de « psychothérapeute ».  Théoriquement, elle désigne tous les professionnels capables d’effectuer une psychothérapie (psychanalyse, thérapie comportementale et cognitive, hypnose, thérapie systémique, etc.). Jusqu’à mai 2010 et le décret d’application de la loi sur l’utilisation du titre de psychothérapeute, n’importe qui pouvait se prévaloir de ce titre.

Aujourd’hui, seuls les psychiatres et les psychologues cliniciens sont détenteurs de plein droit du titre de psychothérapeute, tous les autres doivent attester d’une formation telle que définie dans le décret.

Toutefois, il existe une clause dans ce dernier, dénommée clause du grand-père, qui octroie le titre de psychothérapeute à toute personne ayant exercé comme psychothérapeute pendant 5 ans, sans vérification de sa formation ou compétence.

Le psychanalyste

C’est un psychothérapeute qui utilise comme théorie et comme technique la psychanalyse née du travail de Sigmund Freud.

Le psychanalyste s’est normalement soumis à une longue analyse et s’est engagé à avoir une formation à la psychopathologie, ainsi qu’à continuer de se former au sein d’une école de psychanalyse. Ces dernières sont nombreuses et d’orientations différentes.

Un psychanalyste peut être psychologue ou psychiatre, comme il peut provenir de filières tout à fait différentes.

Pour les adultes, prévoir entre 45 minutes et 1h pour un premier rendez-vous ; et environ 45 minutes pour une séance de suivi individuel (je ne pratique pas les « séances courtes » ou à durée variable).

Pour les adolescents, prévoir entre 45 minutes et 1h pour un premier rendez-vous ; et environ 45 minutes pour une séance de suivi individuel ou une séance avec l’adolescent et son(ses) parent(s).

Je propose habituellement un premier entretien se déroulant en plusieurs temps :
– Un premier avec l’adolescent et son(ses) parent(s),
– Un second avec l’adolescent seul,
– Un troisième avec à nouveau l’adolescent et son(ses) parent(s) où nous décidons de la mise en place ou non d’un suivi, ainsi que de ses modalités (fréquence, nombre de séance, régularité des entretiens adolescent/parent(s), etc.).

Tarifs :
– Premier entretien : 60 € 
– Consultation de suivi :  60 € 

Paiement par chèques ou espèces

La sécurité sociale ne prend pas en charge les consultations effectuées par un psychologue, mais vous pouvez contacter votre mutuelle, certaines proposant un remboursement sur une base forfaitaire.